« Un produit bio est plus cher car c’est son prix juste », répond sans hésiter la viticultrice Sylvie Dulong. Ce prix est plus élevé car il y a besoin de plus de main d’œuvre dans les champs.
Aussi, le coût des semences ou encore l’alimentation du bétail sont plus élevés. Ce prix plus important « rémunère et permet de faire des investissements » pour les agriculteurs.
Circuits courts
« Il faut réaliser qu’on nous a fait croire pendant longtemps qu’un produit alimentaire devait être bon marché, mais on voit la conséquence sur la santé : diabète… Dans le produit juste des produits d’agriculture biologique, il y a des rémunérations, des aménités qui ne sont pas inclues dans son prix sur la santé, l’environnement, la qualité de l’eau. », explique Sylvie Dulong, de la FRAB de Nouvelle-Aquitaine.
La présidente de la Fédération régionale de l’agriculture biologique insiste surtout sur le fait que ce prix est une “construction” qui va évoluer selon le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur. Elle prône à ce titre de se tourner vers des circuits alimentaires de proximité, filières locales et circuits courts.