“On trouve encore aujourd’hui, grâce à des fouilles, des choses stupéfiantes dans des pyramides qui ont plus de 3000 ans, comme les structures en bois intactes de l’époque qui soutenait des tonnes et des tonnes de pierre”, s’émerveille Annie Dominique Chevalier au Trappiste, son bistrot parisien préféré dans le 1er arrondissement.
Après avoir mené une conférence sur “Les pyramides en Égypte et dans le monde”, l’archéologue ne veut pas s’arrêter. Entre deux expositions, elle s’arrête dans le 1er arrondissement pour parler de sa passion pour les fouilles.
Une légion d’honneur pour son travail
“Aujourd’hui, on sait que les tronçons de bois qui tiennent toujours les pyramides sont encore en état parce qu’ils ont été coupés à la bonne lune, littéralement. Ces piliers de cèdre qui viennent d’ailleurs du Liban ont été abattus lors d’une lune descendante. C’est un modèle qui est repris lors de la construction de Notre-Dame”, explique la conférencière.
Avant sa carrière d’archéologie, Annie Dominique a été ingénieure et en même temps inspectrice départementale sécurité routière. Elle était en charge d’étudier les accidents et de les prévenir par la suite. Pour ses études et fouilles en parallèle de son travail, elle est devenue chevalière de la légion d’honneur.