En 1976, des conservateurs égyptiens au musée du Caire remarquent que des odeurs se dégagent de la momie de Ramsès II. Après quelques heures de voyage, la délégation égyptienne arrive à l’aéroport du Bourget en grandes pompes.
“Durant sa campagne d’Égypte, Napoléon Bonaparte a certes envoyé beaucoup de soldats mais aussi des chercheurs. Plus tard, Jean-François Champollion a découvert la clef du déchiffrage des hiéroglyphes. Et par la suite, en 1976, la France a sauvé, grâce à des bombardements de cobalt qui ont pu stériliser, le corps et sauvé la dépouille. Aujourd’hui encore, l’exposition “Ramses II et l’or des Pharaons” est une preuve de l’amitié indéniable entre la France et l’Égypte. C’est un prêt mais c’est un remerciement que l’Égypte adresse à la France après de nombreux services rendus. Diplomatiquement, l’égyptologie a toujours uni nos deux pays”, explique Annie Dominique Chevalier, égyptologue et conférencière.
“Le fait est que l’arrivée de Ramsès II en France devait être effectuer avec tous les honneurs. Pour cela, il fallait faire en sorte que ce soit un véritable personnage grâce à la délivrance exceptionnelle d’un passeport en son nom !” indique l’égyptologue.
