Paris-Aberdeen, 1300 kilomètres, moins de deux heures d’avion, mais au bout de ces deux heures, un autre monde. De lacs, de montagne, de vent… Et d’Écossais.
Si près et à la fois si loin. Ce voyage au « bout du monde », Clotilde Vallet l’a fait pour la première fois il y a moins de deux ans. Quand elle a découvert cette ville du nord-est de l’Écosse, sur la mer du Nord, Clotilde a pris un uppercut au visage. Et, chaque fois qu’elle part visiter son pays d‘exil, elle se conforte un peu plus dans l’idée de vivre actuellement un rêve.
Clotilde a 38 ans, elle est mère de cinq enfants. Ancienne diplômée de l’Essec, elle occupe un poste à responsabilité chez Total, et c’est aujourd’hui la raison de sa présence à Aberdeen. Nouvelle destination dans une vie d’expatriée qui lui a déjà permis de découvrir le Nigeria, une destination qui, à n’en pas douter, restera à tout jamais dans sa mémoire.
Dans chacun des mots de Clotilde transpire l’amour d’un pays, certes récemment découvert, mais dont elle sait déjà qu’elle n’a pas envie – du tout – de le quitter.