Jusqu’au 31 juillet prochain, se tient la 12ᵉ édition de la Biennale Internationale du Design à Saint-Etienne, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour l’occasion, de nombreuses expositions ont interrogé la notion de “bifurcation” et les solutions pour choisir l’essentiel.
C’est le cas de Mathilde Pellé et de son exposition “Maison Soustraire a Posteriori“. Pendant deux mois, dans son appartement, la designer chercheur a enlevé deux tiers de la matière de chaque objet. Progressivement, elle a dû s’adapter aux nouvelles fonctionnalités de ces transformations et repenser son espace.
Que ce soit une baignoire, un lavabo ou encore un tapis, Mathilde a mis en œuvre des soustractions et chaque semaine, des participants pouvaient choisir les prochains objets à réduire.
Selon elle, notre société cherche toujours à proposer du neuf, alors que nous devrions nous contenter déjà de ce que nous possédons. En questionnant ces réalités, Mathilde a fait évoluer son quotidien et nous pousse à nous interroger sur nos habitudes de consommation. Chaque objet acquiert ainsi une nouvelle identité propre et la designer a pu introduire dans chaque transformation des lignes qui lui correspondent. Avec ses prochaines notes sur cette expérimentation, Mathilde va pouvoir réfléchir aux impacts de telles soustractions sur notre quotidien actuel.