Le Dr Jean-Michel Cohen démonte les idées reçues sur le beurre

Au régime, on supprime souvent les matières grasses comme l’huile ou le beurre. C’est une erreur. Notre organisme et surtout notre cerveau en ont besoin pour profiter de ses oméga-3.

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Le beurre : histoire et usages

Le beurre : histoire et usages

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Le beurre : quelques idées reçues

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Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste, répond à notre vrai/faux

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Le beurre, pas si mauvais que ça : et si on le réhabilitait ? Car, comme souvent, ce n’est pas l’aliment qui pose problème mais les quantités ingérées et le modèle alimentaire dans lequel il s’inscrit. Même si, effectivement, le beurre contient peu d’acides gras polyinsaturés, le rapport oméga-6/ oméga-3 est correct.

Le beurre ne doit plus être banni de notre alimentation, à condition de respecter deux impératifs : ne pas dépasser 10 à 20g par jour (soit une mini tablette de restaurant) et éviter de l’utiliser pour cuire les aliments donc le faire brûler (dangereux pour la santé).

Le beurre peut se révéler être un atout santé : il contient de la Vitamine A (excellent pour notre rétine) et de la Vitamine D (pour la minéralisation de notre squelette). Idéalement, choisissez-le plutôt Label Rouge, AOC ou bio.

Et si vous aimez faire revenir vos préparations culinaires et poêlées au beurre, optez pour du beurre clarifié (ou ghee indien). Fondu au bain-marie puis débarrassé de sa couche supérieure (où se trouvent les impuretés), il devient un aliment que l’on peut chauffer sans aucun risque. Fait maison, il se conserve facilement pendant deux ou trois semaines.

Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste, répond à notre vrai/faux.