Un bivouac est un campement sommaire et temporaire qui permet à une ou plusieurs personnes de passer la nuit dehors, en milieu sauvage. Alors, quand on part en bivouac en pleine nature, il vaut mieux être bien équipé. « J’aime partir avec un tarpe. C’est une bâche légère et amovible, qui permet de dormir là où on veut. C’est plus économique et pratique qu’une tente extra slim », détaille David, professionnel de la survie.
« Je conseille aussi de prendre avec soi de la nourriture lyophilisée. Mais il existe beaucoup de plantes autour de nous qui peuvent être mangées – avec beaucoup de précaution, d’ailleurs, en ce qui concerne l’étape d’identification. »
Café à base de glands et soupe d’orties
L’ingrédient phare des soupes de nos grands-parents, c’est l’ortie. Une plante réputée pour ses vertus diurétiques et drainantes. « Je la conseille souvent car elle est facilement reconnaissable. C’est un ingrédient oublié, mais on peut en faire d’excellents pestos. » Attention à l’ail des ours, pouvant être confondu avec des plantes similaires qui, elles, sont toxiques. L’idéal est de se former auprès d’un professionnel pour cueillir ses denrées en toute sécurité. « Le gland est un excellent substitut de café. C’est une recette ancestrale qui remonte à la guerre, et qui est très facile à réaliser », glisse David.
En ce qui concerne l’hydratation, toutes les eaux que l’on trouve dans la nature peuvent être buvables, à condition d’être filtrées. « Les filtres que l’on emmène avec nous en randonnée ont tendance à être légers… Ils sont capables de retenir les virus et les bactéries, mais pas les métaux lourds présents dans l’eau. Il faut donc faire très attention », conclut David.
Retrouvez David sur sa chaîne YouTube. David encadre des stages de survie au sein de la société Time on target.