Deux petites graines suffisent à venir à bout d’un homme ! Sous des climats tropicaux, le ricin peut devenir un arbre. Mais cette substance n’est pas soluble avec l’huile, ce qui permet de l’utiliser sous certaines formes sans danger.
Les principaux pays producteurs sont, très majoritairement, l’Inde puis la Chine, le Brésil et l’Éthiopie.
Traditionnellement utilisée comme laxatif, l’usage de l’huile de ricin est, selon notre herboriste, à proscrire pour cet usage. C’est en effet un purgatif violent qui déclenche des spasmes intestinaux, trois à cinq heures après l’ingestion, et qui peut provoquer des pertes en eau, en minéraux et oligo-éléments et altérer la muqueuse intestinale.
Le ricin, pour réguler la flore cutanée
L’huile de ricin est en revanche nourrissante, adoucissante et avec des propriétés antibactériennes et antifongiques utiles pour réguler la flore cutanée. On l’utilise, par exemple, en savonnerie pour obtenir des savons très moussants.
En cataplasme sur des articulations douloureuses, elle peut contribuer à un effet analgésique avec des huiles essentielles anti-inflammatoires telles que la gaulthérie, le romarin camphré, le lavandin, l’eucalyptus citronné ou le genévrier. Comme d’habitude, il est conseillé de réaliser un test de tolérance cutanée avant application.