L’histoire de Michel Disdier, pilote automobile niçois de 48 ans, est avant tout celle d’un homme qui, très jeune, a compris que devenir pilote de formule 1 tenait beaucoup trop à la chance, et que, pour exercer son métier – et donc donner corps à son rêve de môme de devenir pilote professionnel -, il devrait quitter son pays pour aller s’installer aux États-Unis. Depuis plus de vingt ans, Michel est donc pilote dans la discipline reine du sport automobile aux États-Unis, la Nascar.
Mais arriver dans ce championnat et s’y maintenir n’a pas été – et n’est toujours pas – une promenade de santé. Des relations, créées sur place, l’ont beaucoup aidé. En l’hébergeant, en lui présentant du monde et donc de possibles sponsors. Et si l’homme a dû séduire de potentiels financiers, le pilote, lui, a dû convaincre un pouvoir sportif américain qui ne délivre aucune licence sans avoir testé le candidat, quel que soit son statut, son CV. Cette étape-là, elle aussi, a été passée avec succès.
Depuis le début des années 2000, plusieurs excellents résultats sont venus valider le projet. Mais aujourd’hui, Michel Disdier souhaite passer la vitesse supérieure. En lançant une levée de fonds. Pour que le bénévolat qui l’entoure cède peu à peu la place à une structure plus riche, et donc plus compétitive encore.